Nos vœux spirites pour cette nouvelle année

Les heures de notre existence glissent silencieusement. Insidieusement aussi, car nous détournons nos yeux de ce qui est fâcheux. Avec le spiritisme, nous avons tous franchi un seuil, celui d’ouvrir un peu plus notre conscience à ce que nous pressentions jusqu’alors sans toujours savoir y mettre des mots dessus. Mais, ensemble, nous travaillons à l’améliorer. Grâce à notre amitié, ensemble, nous conjuguons notre énergie pour étancher notre cœur de sa soif de connaissances et d’expérimentations spirites. Chacun selon ses contraintes avance à son rythme dans cet équilibre fragile entre ses possibilités et ses envies. Nous avons une triple responsabilité : celle de gérer au mieux nos épreuves humaines, celle de nous préparer à exercer nos talents dans notre vie dans l’Au-delà, celle de transmettre aux générations montantes ce que nous avons compris.

À ce dernier égard, voici ce que nous a écrit en 1889, en guise de testament, notre prédécesseur William Quan Judge :

« Ne pensez pas que vous ne faites rien pour la Cause qui vous est si chère, car, en vérité, le travail le plus authentique s’effectue sur les plans intérieurs : sans cela, aucun travail ne pourrait s’accomplir sur les plans extérieurs. Par conséquent, rappelez-vous que vous pouvez travailler, et qu’effectivement vous faites un vrai travail pour aider la Cause, en étant fort dans votre cœur, votre confiance et votre dévotion. De cette façon, vous contribuez à maintenir fort le centre du mouvement dans son ensemble ; d’autres que vous, qui ont la possibilité de travailler sur le plan extérieur, s’en trouvent aidés pour l’accomplissement de leur travail, dans la mesure où le centre est fort, et qu’eux-mêmes y puisent de l’aide. C’est là ce que vous pouvez faire et vous devriez y penser souvent. » (Cf. « Lettres qui m’ont aidé », p. 206).

Cliquer ici pour télécharger gratuitement les ouvrages de William Quan Judge

Souhaitons-nous mutuellement la force d’ouvrir encore nos Consciences, la sagacité de questionner l’invisible, la bravoure de cultiver nos rêves les plus déconcertants.

Avec de gros câlins fraternels et des bisous pétants,

Suzanne & Bernard

(Sur l’image en en-tête de cet article, sur la droite la maison qui accueille les Rencontres Spirites, sur la gauche le Pic du Midi de Bigorre (2 876 m) )