Mort de J-1 à J+3


Lorsque le corps physique s’éteint, le périsprit (ou corps subtil ou corps éthérique) défait progressivement les liens qui le reliaient à lui, en s’étirant lentement. Par un premier cordon a été insufflée la vie dans les premiers instants de l’existence, par un autre cordon elle se retire. Ce dernier est appelé « cordon d’argent ». Il est relié au corps physique dans le cœur ou dans la région du plexus solaire. Le corps n’est pas vraiment mort tant que ce cordon n’est pas brisé. Il est dit que cela prend à peu près trois jours après la mort apparente, selon tous les témoignages de toutes les religions.

Juste avant la mort, le cordon se tortille à partir du périsprit jusqu’à former un S au point de départ. Puis la torsion se propage jusqu’au corps physique où il forme un autre S. La torsion se poursuivant, les deux S s’entrelacent. Dans cette position, on l’appelle le « nexus ». Comme un ballon retenu par un fil, le périsprit flotte au dessus du corps physique, retenu par le cordon d’argent. Les personnes qui lui sont chères et qui l’ont précédé dans l’existence peuvent se manifester auprès de lui. La personne plonge ensuite dans un sommeil profond.

Au bout de trois jours, le cordon d’argent se rompt au niveau du nexus. C’est la véritable mort. Alors, le principe de vie n’est plus. Les atomes constituant le corps physique s’éparpillent dans toutes les directions : c’est le début de la décomposition.

Avec le dépérissement du corps physique, le périsprit retrouve la plénitude de sa nature éthérique. La personne « se réveille » et peut constater une modification de son périsprit. Les personnes qui l’aiment sont toujours à ses côtés.

La personne décédée avance dans sa nouvelle vie. Mais ce qui va suivre dépend de son avancement moral.

7 commentaires sur « Mort de J-1 à J+3 »

    1. Le Bardö Thodol (ou livre des morts) dans le Bouddhisme tibétain ne décrit pas seulement la situation transitoire qui suit la mort du corps physique mais il décrit toutes les cinq situations transitoires (les «  Bardö ») au cours d’une existence et une sixième entre les existences. Je ne peux ici qu’en donner quelques commentaires centrés sur la question précise qui est posée.
      C’est la quatrième situation, appelée « agonie », qui décrit les instants entourant la mort. De manière générale, le spiritisme est en accord avec ces considérations sous réserve de l’expression culturelle évidemment fondamentalement occidentale. Bien que le spiritisme s’affirme être une science, il s’empêtre parfois dans le christianisme d’obédience catholique car les mots lui manquent parfois pour s’en distancer.
      Selon ce texte, c’est le karma provenant des vies passées qui détermine la durée de la vie. Le moment de la mort survient quand il est épuisé. L’âme et le corps mental se séparent du corps physique et il n’y a plus de réveil. Le processus de mort dure environ trois jours et demi. Le bouddhisme tibétain distingue entre les dissolutions externes et internes.
      Les dissolutions externes sont des transformations visibles ou des séparations progressives intéressant successivement les cinq éléments constitutifs du monde ésotérique tibétain, la terre, (principe de cohésion), l’eau, (principe de fluidité), le feu, (principe de chaleur), l’air, (principe de mobilité), et l’éther qui est l’espace ouvert pour les quatre autres. Elles sont accompagnées de signes biologiques évidents. La force physique s’amenuise, les humeurs liquides se tarissent, la chaleur corporelle diminue, la respiration s’affaiblit puis cesse et la raideur de la mort survient. Cette imagerie des phases biologiques ne sont évidemment pas intelligibles dans la culture occidentale. Le spiritisme prend seulement acte des faits biologiques.
      Les dissolutions internes (ou subtiles) succèdent aux dissolutions internes. Elles concernent les pensées et les émotions telles la colère, l’envie et l’ignorance. Par exemple, trente-trois énergies liées à la colère se dissolvent, puis quarante autres liées à l’envie, puis sept liées à l’ignorance, etc.. Toutes ces dissolutions subtiles se produisent dans le corps mental. L’agonisant perçoit les signes des dissolutions externes et internes. Elles se traduisent par des visions parfois effrayantes. Il appartient aux personnes présentes d’intervenir pour adoucir et harmoniser cette transition de l’agonie. Le livre expose les interventions et les prières possibles ainsi que les méthodes de méditation praticables pendant le processus de l’agonie. Il conseille aux vivants d’éviter de retenir le mourant par une sollicitude excessive. Le spiritisme, qui est une science d’observation, constate que le périsprit, qui enveloppe l’âme, se sépare du corps physique plus ou moins rapidement selon la moralité de l’intéressé. Lorsque le périsprit s’est totalement détaché, l’âme en son sein, reprend sa liberté. Le spiritisme invite également les personnes accompagnant le défunt d’éviter de le retenir, voire de l’encourager à s’engager dans la voie lumineuse qui s’offre à lui.
      Bernard

      Aimé par 1 personne

  1. Très belles explications, effectivement tout dépend de notre degré d’avancement pour la future vie ! Nous devons évoluer dans le bon chemin pour ne faire un retour sur terre….
    Le spiritisme devrait être un enseignement dès notre naissance.
    « La vie est un jeu quantique »

    J’aime

  2. S’il est une chose certaine, c’est bien celle-ci que tu rappelles : Tous, sans exception, nous devrons connaître ce moment de la mort. Ce qui semble si étrange, voire inquiétant, devrait nous être enseigné dès le plus jeune âge. En fait, le spiritisme ne devrait pas exister car toute sa recherche, toute cette somme de résultats expérimentaux, tout son savoir devrait relever des différentes disciplines scientifiques.

    Aimé par 1 personne

  3. Merci pour ces explications. Souvent le Spiritisme peut paraître fantasque si ce n’est pas fantastique. Ces mots éclairent le moment le plus délicat à venir pour chaque être humain.

    J’aime

Laisser un commentaire